L’entreprise est un lieu de concurrence. Selon la théorie des contrats, le salarié a conscience de son propre intérêt dans l’organisation. – whitehoune/Shutterstock
Tout change, tout le temps. La vie de l’entreprise aussi. Elle consacre beaucoup d’énergie à accumuler des processus qui résistent aux flux. Chacun roule pour soi.
Le cœur de métier est l’ADN de l’entreprise, l’ancrage des grandes décisions stratégiques. Décider, c’est d’abord comprendre. Pourquoi, parfois, certains projets échouent ? C’est parce que le réel n’est pas maîtrisé.
Nous voyons tous la réalité à travers un prisme unique, et c’est ainsi que s’ouvrent les portes de la globalisation, en mouvement perpétuel. Ce fonctionnement porte en lui des germes de dégénérescence. Œuvrons à la transformation du modèle pour nous adapter.
L’entreprise est un lieu de concurrence. Selon la théorie des contrats, le salarié a conscience de son propre intérêt dans l’organisation. Outre les contreparties salariales, il travaille pour un statut, son image, une reconnaissance, des liens sociaux… Ces attentes sont attachées au contrat qui régule l’échange.
Dans une relation managériale, les individus communiquent au travers de représentations d’eux-mêmes. Ils se protègent. Derrière ces avatars, un bon nettoyage de lunettes s’impose sur le véritable potentiel de chacun. Moins que la complexité ambiante, c’est l’accumulation de complications que nous y ajoutons qui pose problème.
Existe-t-il vraiment une alternative au système pyramidal ? Décider est un choix risqué qui demande de disposer en amont d’informations complètes et d’aller les chercher. Le numérique nous fascine et nous inquiète à la fois. Fuir dans le virtuel? Réhabilitons plutôt le bon vieux sixième sens évoqué par Aristote